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< Retour aux actualitésLe lait devient la nouvelle crème de la vallée
ÉCONOMIE - L'ouverture de la fromagerie est une nouvelle étape dans le développement de la vallée.
L'élan donné à la vallée par l'inventivité de Pierre Oteiza il y a bientôt 30 ans ne cesse de se développer pour le plus grand bien des Aldudes. L'éleveur-producteur est à la fois le fer de lance et l'ambassadeur d'une vallée en devenir. A l'origine aussi de ces Portes Ouvertes, qui entament demain leur douzième édition.
La locomotive de l'économie agro alimentaire poursuit sa croissance. A côté de tous les produits "Made in Oteiza", la fromagerie des Aldudes a ouvert ses portes au printemps. La coopérative laitière du Pays Basque, fruit d'une collaboration entre la communauté de communes Garazi-Baigorri et les coopérateurs, prévoit de collecter 8 millions de litres de lait de vache, 2,7 millions de litres de lait de brebis, qui seront transformés en fromage AOP et sous forme de fromage frais.
Et comme rien n'est oublié dans le cycle de production, le petit lait (environ 9000 litres / jour) récupéré doit nourrir les porcs de la Vallée, dont les fameux élevages du Kintoa. Un circuit court à peu de frais qui satisfait tout le monde. L'inauguration officielle de la fromagerie aura lieu vendredi après-midi.
Une crèche inaugurée
Une nouvelle vitrine qui illustre le dynamisme économique des Aldudes, et s'accompagne de créations d'emplois directes et indirectes. Il y a deux ans, une crèche avait été inaugurée à l'occasion des Portes Ouvertes, et celle-ci ne désemplit pas depuis son ouverture.
Toujours aux Aldudes, deux infirmières libérales ont pu s'installer et vivre des soins prodigués à domicile dans ce secteur. Itxaro Sadubéhère, native d'Irouleguy, a d'abord travaillé à Ispoure avant de remonter dans la Vallée où elle est installée en famille. "J'ai fait le choix de m'installer à mon compte, il y a une vraie demande dans le coin, surtout pour venir soigner les personnes âgées. De plus en plus, on encourage le maintien à domicile, on est là pour leur apporter des soins. Sinon, vous savez, il y a peu d'infirmières qui monteraient aux Aldudes, surtout l'hiver, sous la neige." constate Itxaro. Pour l'instant, il y a du travail pour deux. Au village, Maika Alfaro tient le café, et parvient aussi à vivre de son activité aux Aldudes. Ces exemples montrent que les Aldudes s'offrent une deuxième vie, grâce à l'audace de ses habitants.