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RETOUR SUR LE SIA Tout au long de Tannée, Jean-Claude Lebossé travaille au service agricole de la DDTM (Direction départementale des Territoires et de la mer) du Calvados comme chargé de mission technique. Mais pendant les neuf jours du Salon, il déménage pour endosser d'autres missions.
Quel est votre rôle au cours de ce Salon ?
Je suis en mission, recruté par le Concours général agricole. Je veille à la bonne diffusion des résultats. Et le soir venu, je réponds à toutes les demandes, notamment des journalistes. La transmission des résultats est bien souvent attendue. Les enjeux sont importants. Il faut que tout soit bien réglé auparavant.
Comment devient-on charge de mission ici ?
J'ai commencé en venant au concours des produits cidricoles. C était en 1989,1990. J'ai fait connaissance avec bon nombre de journalistes. Et comme je connais bien les problématiques du monde agricole par mes fonctions, je suis en quelque sorte un facilitateur. Mes fonctions au sein du Syndicat national des techniciens supérieurs du ministère de l'Agriculture m'ont permis également de développer le relationnel. De par toutes ces années, j'ai acquis une bonne connaissance du Salon. Et ici, au service presse, on est au coeur du Salon. Alors je me rends utile ici. J'arrive souvent avant 8 h, et je repars avant le dernier métro...
Quel est l'intérêt des concours ?
Un commissaire général permanent chapeaute le concours général agricole. S'ajoutent une soixantaine de personnes pour le concours des animaux, et une soixantaine pour le concours des produits. Ils s'appuient aussi sur la participation des étudiants d'AgroParisTech (Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement). Quand des éleveurs ou producteurs décrochent une médaille, c'est une récompense importante. Ces concours ont acquis une forte notoriété. Pour les produits, que ce soit au niveau dè la restauration ou des consommateurs, leur qualité est reconnue.
Les médailles inspirent la confiance. C'est une reconnaissance du savoir-faire. Et dans chaque catégorie, la concurrence existe réellement. Pour ce qui est des animaux, le concours reste un pôle d'attraction fort. Là aussi, il s'agit de montrer le savoir-faire de l'éleveur conforter l'image de leur élevage. Quand un éleveur décroche une médaille une année, cela peut être un coup de chance. Quand c'est plusieurs années, c'est autre chose. On le voit sur les murs des exploitations, les médailles sont bien souvent affichées. Elles signifient quelque chose.
Quelles sont les demandes les plus spécifiques que vous avez eu à gérer ?
Autre que l'organisation des concours, la préparation des animaux, le clippage, les soins esthétiques intéressent, la vie des éleveurs également. Il faut savoir que c'est un endroit avant tout convivial. La participation au Salon demande un effort de la part des producteurs et éleveurs, mais ils sont chaque année très motivés. Ils ont plaisir à se retrouver. Ici, ils ont leur cantine et même leur dortoir pour certains. C'est un lieu de rencontres.
Justement, quelle est la rencontre qui vous a marqué ?
Il y en a beaucoup. Mais je dirai celle de Pierre Oteiza, producteur et artisan du Pays Basque. Il faut le connaître. Il a débuté avec peu de choses, et il a relance toute la filière. C'est l'image d'une réussite magnifique. C'est à la fois un bon producteur et un excellent ambassadeur du Pays Basque.