La presse en parle
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La carrure en impose toujours. À 37 ans, l'ancien deuxième de l'Aviron Bayonnais inspire le respect. Rive droite, dans la charcuterie créée par son grand-père , Cédric Bergès poursuit l'aventure familiale. « Contrairement à d'autres joueurs de rugby, je n'ai pas cherché très longtemps qu'elle serait ma reconversion, sourit-il. Gamin je jouais dans le magasin, j'ai quasiment appris à marcher dans les pieds de mon grand-père qui s'amusait à me poser sur une balance toujours présente dans l'atelier.»
Entré à l'Aviron à 12 ans, le rugbyman a quitté les ciel et blancs après une année en Reichel pour le stade Toulousain.« J'étais étudiant à Sup de Co à Toulouse alors...» Une année en catégorie espoir puis deux chez les pros du Stade chers à Guy Novès avant une expérience chez les Catalans de l'USAP, à Toulon et à Montauban. Avant un retour à Bayonne. « C'était inévitable, mon club de coeur reste l'Aviron, je devais finir ma carrière à la maison.»
Élevés aux Aldudes
Ce qu'a fait Cédric avec Cinq dernières saisons de joueurs pro. Après son grand-père et sa maman, il est la troisième génération à la tête de la charcuterie Aubard. Une structure de quinze salariés en plein développement ( cinq embauches en 2011 ) qui se lance un nouveau défi : promouvoir la viande de porc basque ( le kintoa ), élevé sur les coteaux des Aldudes sous l'impulsion de Pierre Oteiza.« Je suis effectivement le seul, lance Cédric Bergès. Mais c'est bien connu, on n'est jamais prophète en son pays. C'est valable aussi pour le porc!»
Le jeune charcutier veut faire « oublier l'image du porc qui n'aurait pas de goût. C'est tout le contraire pour celui élevé aux Aldudes. J'essaie de le faire connaître, de lui redonner ses lettres de noblesses.» Avec cet enthousiasme que ses partenaires ( et surtout adversaires ) lui on connu, le grand Cédric, diplômé de Sup de Co, dégage un plaisir évident dans sa charcuterie du Boulevard Alsace-Lorraine.