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< Retour aux actualitésLa CLPB inaugure sa fromagerie
La Coopérative laitière du Pays Basque (CLPB) a inauguré son nouveau site, ce mercredi 5 février. Un outil conçu et réalisé sous la forme d'un atelier relais avec le concours de la communauté des communes de Garazi Baigorri. Plusieurs communes avaient été prospectées, au moment où la CLPB avait décidé de transformer par elle-même l'intégralité de sa collecte et recherchaient un site d'accueil. Saint Pée, Arberats, Irissarry s'étaient montrés intéressés mais ce fut finalement les Aldudes qui furent retenus. Dans une vallée où elle ne compte paradoxalement, aucun adhérent. Mais elle souhaite ouvrir ses portes et offrir ses services aux éleveurs locaux, dès que possible.
Une obligation de résultats
L'aide de la communauté des communes aura été déterminante. En 2012, le projet initial prévoyait un investissement total à hauteur de quatre millions d'euros. Il est probable qu'il a été dépassé quand on pense que la seule station d'épuration, encore à sortir de terre, coûtera la bagatelle de 750 000 euros. Mais le résultat est à la hauteur des espérances. L'outil est performant, adapté au traitement des millions de litres (2.5 millions de litre en brebis, plus encore pour le lait de vache) collectés annuellement. La centaine de producteurs conviée à cette journée ne s'y est pas trompée.
Maintenant que la coopérative dispose d'un tel outil, elle se sent encore plus obligée à une production de qualité.
Elle commercialisera des pâtes préssées sous la marque Belardi, en brebis et vache, ainsi que de la pâte molle lactique destinée à la fabrication d'un ature type de fromage. Le Chef de l'atelier, Jérôme Lauzet, vient de l'Aveyron. Le fromage, il connaît. "Cet atelier est taillé pour traiter de 15 000 à 20 000 litres de lait par jour, dit-il. Nous serons cinq pour faire tourner l'atelier : un jour, le lait de vache, le lendemain, le lait de brebis. Nous sommes tenu à cette formule binaire en raison des allergies de certaines personnes pour le lait de vache. Il ne s'agit pas de nous manquer. Dès hier, nous avons réceptionné quelques milliers de litres de lait de vache et de brebis. C'est à nous de jouer maintent".
Pour le maire, Peio Setoain, le choix de sa commune tient au fait du "dynamisme affiché par la vallée, avec le porc du kintoa, les piscicultures, l'arrivée d'un pâtissier de renom. Et maintenant, la fromagerie ! Sans compter les développements dérivés comme l'exploitation du petit lait qui devrait permettre l'écosion de nouveaux ateliers porcins".