La presse en parle
< Retour aux actualitésLa filière porcine a le sourire
Après des années de travail, de démarches à Paris comme à Bruxelles, Bernard Dupont a le sourire : comme d'autres éleveurs, le président du Consortium du jambon de Bayonne n'a pas caché son plaisir quand le feu vert européen s'est allumé. Le porc du Sud Ouest va recevoir son indication géographique protégée (IGP). Intérêt pour les 1300 exploitants concernés, il vont pouvoir mieux valoriser toutes les parties de l'animal (viande fraîche, pâtés), et pas seulement les pattes arrières pour le jambon.
Cet atout ne sera pas trop pour faire face aux aléas des cours du porc sur les marchés européens : en ce moment, ils sont à des niveaux plutôt intéressants car si l'offre a baissé, la consommation française reste soutenue. De même pour inciter davantage d'exploitants à se lancer dans l'élevage porcin, et donc aider au développement du jambon de Bayonne par un approvisionnement des bêtes qui devront avoir au moins 170 jours et peser 92 kilos avant leur transformation. Elle couvre l'Aquitaine, le Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées.
Une acception territoriale assez large qui n'est pas celle de l'appellation d'origine protégée (AOP, ex AOC) qui s'annonce, que devrait recevoir dans les mois qui viennent le porc basque "Kintoa". Avec ses animateurs Michel Oçafrain et Pierre Oteiza, cette initiative fait revivre depuis la vallée des Aldudes un cochon noir et blanc, montagnard et quasi disparu.