La presse en parle
< Retour aux actualitésLe boom du porc basque
Mercredi matin s'est tenu à Bayonne une réunion autour de la filière porc basque. En présence du Conseil général, du Conseil régional, da la Chambre d'agriculture de département, de Laborantza Ganbara et d'autres acteurs, les éleveurs ont en effet voulu faire le point sur l'état de la filière aujourd'hui et annoncé qu'elle souhaitait doubler sa production d'ici 2013. En effet, suite à tous les efforts qui ont été fournis pour tous les défenseurs du porc basque, tout est prêt aujourd'hui pour dévélopper l'activité des naisseurs et accueillir de nouveaux engraisseurs dans la filière: " l'entreprise Oteiza a considérablement étendu son marché; le projet de labélisation AOC avance bien; l'extension du séchoir et son équipement moderne permettent d'optimiser l'activité. Bref, tout est là pour passer à la vitesse supérieure", explique Pierre Yves Pollet, animateur de la filière. Et comme si cela ne suffisait pas, l'entreprise Oteiza a profité de la réunion pour annoncer qu'elle augmentait de 50 centimes par kilo le prix d'achat du porc auprès des éleveurs. Une mesure exemplaire dans une époque où la tendance est plutôt à l'étranglement des producteurs qu'à leur bonne rémunération." Cela illustre bien la volonté qu'il y a de développer la filière. Oteiza fait un effort. Il faut que tout le monde y mette du sien désormais, et ça va marcher". C'est donc un appel aux agriculteurs qui veulent se lancer dans l'élevage : les conditions sont idéales. Comme le rappelait Michel Oçafrain lors de la réunion, la filière existe, elle est structurée, elle offre des moyens mutualisés, un appui technique renforcé et des débouchés, des aides peuvent être obtenues auprès de Conseil général et du Conseil régional. C'est le moment. D'autant que la demande n'a jamais été aussi forte: aujourd'hui, selon le président de la filière, il faudrait 30 éleveurs de plus pour pouvoir y répondre de façon satsfaisante. Petite précision cependant: l'engraissement du porc basque, pour respecter la charte, doit se faire en plein air, ce qui pose la question de l'espace à partager. Tout en sachant que c'est tout le Pays basque et même quelques zones limitrophes en Béarn qui peuvent correspondre aux exigences. cela ne devrait donc pas poser de problème, mais, pour les éleveurs déjà impliqués, la chose sera plus facile si tout le monde s'y met.
Amaury Guillem, la semaine du pays basque