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< Retour aux actualitésOTEIZA s'en va en Chine ; le jambon de Bayonne s'exporte bien
En face de la Corée à trois heures de Pékin la ville de Dalian a accueilli la première incursion du jambon de Bayonne et des salaisons des Aldudes apportés pas Pierre Oteiza et une bande de joyeux bordelais venus gonfler davantage les caves chinoises de leurs nectars.
Car si cette première visite a été un vrai succès, c'est grâce au travail de longue haleine fourni, d'abord par la Chambre de commerce et d'industrie (deux ans de négociation) de Bordeaux, les protagonistes bien sûr et le service vétérinaire qui a, «livré un travail impecable et ne nous a jamais lâché, selon les mots de Pierre Oteiza. Nos amis chinois étaient déjà venus à Bordeaux au moment des fêtes du fleuve, nous avons donc décidé de leur rendre vistite à notre tour ». Mais ils ne pouvaient pas venir les mains vides... C'est la première fois que nos produits arrivent en Chine et nous sommes les premiers puisque nous avons devancé les Espagnols et les Italiens qui sont pourtant présents dans beaucoup de pays asiatiques. Une satisfaction supplémentaire dans un contexte économique compliquéé et alors qu'on jase beaucoup sur la balance commerciale française. L'état appréciera ce petit coup de pouce jambonné et vinifié. Car si la porte a été ouverte, il reste le plus compliqué, investir le marché. Il va falloir maintenant communiquer sur cette première réussite, «j'espère que Paris aura l'intelligence de nous aider dans ce sens. Car avec plus d'un milliard et demi d'habitant, le marché chinois représente une aubaine énorme pour tous les producteurs français. D'autant que le travail semble faciliter par le goût prononcé des chinois pour les petites salaisons notamment» explique Pierre Oteiza qui ne parle pas un mot de chinois : « le chinois, j'entends tout mais je ne comprend rien ».
Dix jours sur place et cinq jours de foire ont donc suffit à mettre la lumière des opportunités et à réaliser un objectif simple. Puisque les produits sont à leur place et que les chinois se les sont arrachés, après avoir visité, il va falloir songer à s'implanter. Mais on entre pas dans l'empire du Milieu facilement. Pierre Oteiza, d'un revers de main, balaie ces complications administratives : « pour le Japon, on a mis quatre ans, au Canada, il en, fallu trois... on mettra le temps qu'il faudra pour la Chine. » La confiance, une valeur maîtresse pour les conquérants.
Magasin Oteiza, 70 rue d'Espagne, 64100 Bayonne